Mater dolorosa

Durée du programme

35 minutes + 45 minutes

équipe : 15 musiciens

  • Les Muffatti
  • Deux solistes

direction artistique

Les Muffatti

Contact

Les Muffatti

Adi Chesson
General Manager
+ 32 2 503 27 33
adi@lesmuffatti.be
www.lesmuffatti.be

Leonardo LEO (1694-1744), Sinfonia de Sant'Elena al Calvario
Emanuele BARBELLA (1718-1777), Concerto a quattro fugato sul stile di chiesa en ré mineur
Francesco DURANTE (1684-1755), Concerto n° 8 en la majeur "La Pazzia"
Alessandro SCARLATTI (1660-1725), Ouverture de l’Oratorio Cain Overo il primo omicidio
Giovanni Battista PERGOLESI (1710-1736), Stabat Mater en fa mineur

Au XVIIIe siècle, Naples, tout en trouvant son indépendance politique, prend un essor artistique considérable et acquiert peu à peu la primauté dans le domaine de la créativité musicale en Italie, faisant de l’ombre à des villes comme Rome et Venise.

La demande musicale et la qualité exigée dans tous les établissements napolitains, églises et théâtres, favorisent l’éclosion de véritables conservatori. Ce programme parcourt plusieurs générations de compositeurs, qui tous ont été soit professeur, soit élève dans l’un des conservatoires napolitains, parfois l’un de l’autre…

Leonardo Leo (1694-1744) est l’un des compositeurs napolitains d’oratorios et d’opéras les plus importants. Organiste à la cour, il y fait une bonne partie de sa carrière. L’oratorio Santa Elena al Calvario (1734, sur un livret de Métastase) marque l’apogée de sa carrière.

Parmi les compositeurs de ce programme, Emanuele Barbella est le moins connu aujourd’hui. Élève notamment de Leonardo Leo, il est de son vivant célèbre de Londres à Paris, où des dizaines d’œuvres sont publiées. Son langage musical est nourri d’éléments napolitains : impressionnants contrastes thématiques et dynamiques, harmonies surprenantes, multiples virages chromatiques.

Francesco Durante est peut-être le compositeur napolitain qui connaît la plus grande renommée de son vivant. Il nous reste de lui un vaste corpus d’œuvres religieuses, des duos vocaux, de la musique pour clavier ainsi que plusieurs concertos dans un style mixte, aux passages virtuoses ou poétiques.

Alessandro Scarlatti travaille à Naples durant de nombreuses années. L’ouverture en trois mouvements est typique de son écriture et c’est sans doute son influence qui fera de ce type d’ouverture à l’italienne la norme parmi la génération suivante.

C’est en 1735 que Giovanni Battista Pergolesi compose son Stabat mater, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’époque baroque. Il s’agit d’une œuvre parmi les plus poignantes écrites sur ce texte du XIIIe siècle, d’un style galant très contrôlé et châtié, qui se montre en parfaite adéquation avec les paroles tragiques.