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- Ramée (Outhere Music) - RAM 2301 - 2024
Johann Sebastian Bach, Bach Triple
Les MuffattiTraverso Frank Theuns | Violon Sophie Gent | Clavecin Bertrand CuillerTrois instruments, trois œuvres emblématiques, trois solistes de haut vol. C’est avec la complicité de Sophie Gent au violon, de Frank Theuns au traverso et de Bertrand Cuiller au clavecin que Les Muffatti proposent une lecture renouvelée du Triple Concerto, du Cinquième Concerto brandebourgeois et de la Suite en si mineur de Johann Sebastian Bach. Les textures orchestrales sont diversifiées, plutôt solistes dans le Brandebourgeois, plus...
charnues dans le Triple Concerto et dans la Suite. Alors que le Cinquième Concerto brandebourgeois a été composé pendant la période où Bach vivait à Köthen et peut être considéré comme le premier concerto pour clavier jamais écrit, les deux autres œuvres datent de ses dernières années à Leipzig. Dans ces œuvres, Bach exploite toute la gamme des possibilités compositionnelles acquises au cours de sa vie ; la combinaison très personnelle de l'art contrapuntique et de la grande expressivité annonce les compositions de la fin de sa vie. Ce dixième album des Muffatti chez Ramée marquera également les vingt ans du label, dont l’ensemble est l’un des principaux artistes depuis ses débuts.
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Ramée (Outhere Music) - RAM 2102 - 2022Nicola Antonio PORPORA, Johann Adolf HASSE, Antonio VIVALDI, Salve Regina : Motets
Les MuffattiContre-ténor Clint van der LindeNaples était au milieu du XVIIIe siècle la troisième plus grande ville européenne et l’un des plus grands centres de rayonnement politique, commercial et culturel. Les conservatoires y furent fondés par les ordres religieux, institutions de charité destinées à l’origine à accueillir et à éduquer les orphelins, puis rapidement devenues de véritables pôles d’attraction et d’éducation musicale ; nombre de compositeurs de premier plan...
y furent élèves et professeurs, fondant ainsi un véritable style, l’École napolitaine. Porpora et Hasse sont les plus grands représentants de ce style napolitain, et tous deux s’installèrent à Venise avant de connaître la gloire à l’international. Leur style musical fortement influencé par l’opéra est présent également dans leurs compositions religieuses et reflète le goût italien de l’époque. Les Muffatti et le contre-ténor Clint van der Linde proposent ici des œuvres d’une force expressive inhabituelle, dont le Hostes Averni de Hasse et le Nisi Dominus de Porpora en première mondiale.
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Ramée (Outhere Music) - RAM 1804 - 2019Johann Sebastian BACH, Concertos for Organ and Strings
Les MuffattiOrgue Bart JacobsNous connaissons au moins cinq concertos pour orgue solo de Johann Sebastian Bach, mais nous n’avons conservé aucun concerto pour orgue avec accompagnement orchestral qu’il ait réellement composé lui-même. Parmi les plus de 200 cantates qu’il a écrites, 18 présentent un orgue obligé, qui est utilisé en soliste dans certains airs, mouvements de chœur et sinfonias. Les plus remarquables datent de 1726 : entre...
mai et novembre de cette année, Bach composa six cantates où l’orgue tient une partie soliste importante. Il s’agit pour la plupart d’arrangements de mouvements de concertos perdus pour hautbois ou pour violon, composés à Weimar ou à Köthen. Nous ne savons pas précisément pourquoi Bach composa tant de cantates avec orgue obligé sur une si courte période. Il est possible que leur origine doive être cherchée à Dresde, où Bach donna un concert d’orgue en 1725, sur le nouvel instrument Silbermann de l’église Sainte-Sophie. Certains musicologues pensent qu’il joua notamment des concertos pour orgue ou au moins quelques versions antérieures des sinfonias avec orgue obligé des cantates de 1726, pour faire la démonstration des possibilités de l’instrument. Sur la base des cantates et des concertos pour violon et pour clavecin précités, il est tout à fait possible de reconstruire des concertos en trois mouvements pour orgue et cordes. Nous espérons ainsi faire revivre la musique que Bach interpréta peut-être à Dresde en 1725 !
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Ramée - RAM 1501 - 2015George Frideric HANDEL, Arie Per La Cuzzoni
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenSoprano Hasnaa BennaniFrancesca Cuzzoni était, semble-t-il, trapue et pas à proprement parler un canon de beauté. Actrice médiocre au goût vestimentaire douteux, elle affectionnait tout particulièrement les allures de diva. Mais dès lors qu’elle commença à chanter, « grâce à sa voix étonnamment belle, à son intonation parfaite et à son excellent goût, elle se fraya un chemin droit vers le coeur » de ses auditeurs....
Et c’est ainsi que le 12 janvier 1723, lors de la première de l’opéra Ottone de Händel, cette jeune soprano parmesane de 26 ans réussit à se gagner à jamais et en un seul soir le public d’opéra londonien. Francesca Cuzzoni resterait la prima donna absolue de la scène d’opéra londonienne jusqu’à la dissolution de la Royal Academy of Music en 1728 ; après 1726, elle eut cependant fort à faire avec la violente rivalité qui l’opposa à une autre soprano italienne, Faustina Bordoni. « La petite sirène de la scène » (c’est le surnom que lui donna l’auteur d’un poème satyrique dans les années 1730) n’avait pas besoin d’user d’autant d’artifices vocaux éblouissants que Faustina, mais elle enchantait son public avec une pure beauté vocale et une authenticité émotionnelle. Entre 1723 et 1728, elle se produisit dans plus de 20 opéras, dont 11 composés par Händel. Ce dernier connaissait mieux sa voix que quiconque et utilisa largement les nombreuses facettes de sa personnalité : les plus de 80 arias qu’il composa pour elle sont soutenus ou profondément émouvants, désarmants de simplicité touchante ou légers et nonchalants, même parfois entêtés ou étonnamment virtuoses.
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Ramée - ram 1303 (2 CD) - 2013Reinhard KEISER, Brockes-Passion
Vox Luminis - Les MuffattiDirection Peter Van Heyghensoprano Zsuzsi Tóth | ténor Jan Van Elsacker | basse Peter KooijLa Brockes-Passion peut être considérée comme l’archétype de l’oratorio de la Passion allemand. À ce titre, elle servit de modèle et de source d’inspiration pour de célèbres chefs-d'œuvre plus tardifs. Cette Brockes-Passion jouit d’une popularité ininterrompue durant tout le XVIIIe siècle : pas moins de onze compositeurs, dont Händel et Telemann, la mirent en musique. La superbe version de Reinhard Keiser (1674-1739) est non...
seulement la première, mais aussi celle qui serre au plus près le grand pouvoir rhétorique et les riches changements d’affects du texte du poète. Dans l’histoire littéraire allemande, Barthold Heinrich Brockes (1680-1747) est avant tout connu pour son rôle innovant au cours du second quart du XVIIIe siècle. En 1712, l’année de la création de la Brockes-Passion, Keiser, comme Brockes citoyen de Hambourg, était déjà reconnu comme le compositeur d’opéra le plus important d’Allemagne – et pour certains même d’Europe. Lorsque les génies de ces deux grands artistes se mêlent en une œuvre unique, le résultat ne peut être que spectaculaire. Le tricentenaire de sa création justifie un hommage tardif mais néanmoins dithyrambique, présenté ici par les chanteurs de l’ensemble Vox Luminis et les instrumentistes de l’ensemble Les Muffatti.
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- Aria (Tochter Zion) :
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Ramée - ram 1202 - 2012Jean-Marie LECLAIR, Violin Concertos Op. 7
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenViolon Luis Otavio Santos
Seuls quelques musiciens français du XVIIIe siècle furent de leur vivant autant appréciés, admirés et salués que le violoniste virtuose lyonnais Jean-Marie Leclair. En 1753, il est décrit dans le Mercure de France comme « l’artiste le plus célèbre qu’ait eu la France pour la musique purement instrumentale ». Trois ans après sa mort tragique – il est assassiné en 1764...
par un neveu jaloux –, Charles Henry de Blainville se rappelle de lui comme « le Corelli de la France ». On le célèbre ainsi en France jusqu’au début du XIXe siècle. Friedrich Wilhelm Marpurg place Leclair en 1754, sur le plan de l’harmonie et du contrepoint, au niveau de Telemann, Händel et des membres de la famille Bach ; chez Francesco Galeazzi, il est en 1790 le seul Français repris dans la liste des principaux maîtres du violon du XVIIIe siècle en Europe, à côté de pointures comme Corelli, Vivaldi, Somis, Locatelli, Geminiani, Tartini et Stamitz. Les concertos op. 7 peuvent ainsi être considérés comme le couronnement et un résumé sublime des talents de virtuose et de compositeur de Leclair, l’un des plus grands de son époque. Un feu d'artifice d'esprit et de virtuosité, avec le violoniste de génie Luis Otavio Santos (Diapason d'Or pour son album Leclair, Sonates paru chez Ramée) et Les Muffatti (5e album chez Ramée), sous la baguette magique de Peter Van Heyghen.
(suite…)Extrait
- Allegro moderato :
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Ramée - ram 1008 - 2011Giuseppe SAMMARTINI, Concertos & Overtures
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenHautbois Benoît LaurentPour l'élaboration de ce programme, nous avons dû faire un choix entre une soixantaine de concertos et d'ouvertures, toutes des œuvres d'une qualité particulièrement élevée. Nous avons principalement opté pour des œuvres jusqu'à présent jamais interprétées, pour des œuvres qui peuvent être exécutées par notre orchestre et pour des œuvres parmi les plus représentatives du corpus orchestral de Sammartini. Au programme donc : des concertos...
pour hautbois ainsi que des concertos et ouvertures pour cordes. Notre sélection a également été influencée par les dires du musicographe anglais Charles Burney, qui écrivait en 1789 que les compositions de Sammartini étaient « pleines d'art, d'originalité et de feu ». L'« art » de Sammartini réside principalement dans son extraordinaire talent de manier tous les styles musicaux en usage à cette époque en Europe. Son « originalité » est illustrée par la manière dont ces différents styles sont combinés librement entre eux, parfois même à l'intérieur d'une seule œuvre. Mais elle est aussi renforcée par son culot de les traiter soit avec des tournures harmoniques osées et à la fois très expressives, soit avec des formules toutes faites. Son originalité n'a pas immédiatement plu au public londonien ; il est clair qu'il était tellement en avance sur son temps que même en 1776 Hawkins pensait encore devoir le défendre en ces mots : « Les mérites de Sammartini en tant que compositeur de musique en plusieurs parties étaient sans aucun doute très grands. Il disposait d'une inventivité productive et se servait d'un style qui était moins réprimé par les règles que celui de ses prédecesseurs, et qui par conséquent offrait plus de place à la fantaisie. Ceux qui attribuaient son infraction aux règles connues et établies à un manque d'érudition musicale se trompent sur toute la ligne ; il était très à cheval sur les principes d'harmonie ; et ses caractéristiques uniques peuvent, pourquoi pas, uniquement être attribuées à cette audace et à cet entêtement qui sont toujours les signes du génie ».
Extrait
- Spiritoso :
- Allegro Assai :
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Ramée - ram 0806 - 2008Giovanni BONONCINI, San Nicola di Bari
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenSoprano Lavinia Bertotti | Alto Gabriella Martellacci | Soprano Elena Cecchi Fedi | Basse Furio ZanasiL’oratorio San Nicola di Bari est composé par un Bononcini dans la fleur de l’âge (21 ans !). Entré au service de Filippo Colonna, noble bien en vue à Rome, il rencontre le librettiste Silvio Stampiglia (âgé lui-même de 27 ans) avec lequel il forme une équipe gagnante : six années (1691-1697) suffisent à la composition, outre de cet unique oratorio, de six sérénades et de cinq...
opéras ! Fort de quatre reprises (jusqu’en 1721), l’oratorio San Nicola di Bari est de loin le plus populaire des sept oratorios conservés de Bononcini. Le choix du sujet de l’œuvre n’est peut-être pas étranger à l’identité de son commanditaire : l’épouse de Filippo Colonna est en effet apparentée au vice-roi de Naples, royaume dont Bari est la ville portuaire la plus importante sur l’Adriatique. Le livret ne procède nullement à la narration prévisible des miracles, mais situe l’action dans la jeunesse du saint, entouré de ses parents (Epifanio et Giovanna) et de son condisciple Clitio (dans le personnage duquel on pourrait voir une ébauche du père Fouettard !). L’oratorio est un pur produit de la Contre-Réforme : il prêche aux enfants le salut de l’âme par l’exercice de la piété et une obéissance sans faille. Composé en 1693, l’ouvrage, l’unique consacré au saint patron des petits enfants, succède à La Maddalena a’ piedi di Cristo (1690) tout en s’inscrivant dans la même veine. On y retrouve la même dignité, la même vocalité, la même palette harmonique. Un meilleur équilibre est trouvé entre les passages instrumentalement dévolus à la seule basse continue ou à l’orchestre. Les thèmes musicaux rencontrés sont peut-être plus ensorcelants encore, les contrastes entre les affects plus développés et les dialogues dans les récitatifs plus souples, le livret plus aéré de Stampiglia n’y étant pas pour rien.
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Ramée - ram 0705 - 2007Johann Christoph PEZ, Ouvertures — Concerti
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenCD intégralement consacré à Johann Christoph Pez, compositeur de la fin du XVIIe siècle et champion comme Georg Muffat du Vermischter Geschmack, synthèse des goûts italiens et français dominant alors l'esthétique musicale européenne. L'enregistrement propose un éventail très varié de ses compositions instrumentales, illustrant toutes les formes à la disposition du compositeur : concerti, suites, sonates, traitées pour ensemble avec ou sans vents et avec ou...
sans solistes. Ces œuvres d'une étonnante beauté, redécouvertes par Peter Van Heyghen sous forme manuscrite, notamment aux bibliothèques de Rostock et de Dresden, ont récemment fait l'objet, par le chef des Muffatti, d'une édition minutieuse.
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- Allemande :
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Ramée - ram 0502 - 2005Georg MUFFAT, Armonico tributo
Les MuffattiDirection Peter Van HeyghenQuiconque approfondit, même brièvement, l'œuvre de Georg Muffat, que ce soit comme musicologue, interprète ou mélomane, arrive à la conclusion que le compositeur n'occupe pas, dans le monde musical d'aujourd'hui, la place d'honneur qu'il mérite. Bien que sa valeur musicale et pédagogique soit, il est vrai, généralement reconnue par les spécialistes, il reste pour la majorité du public aujourd'hui encore dans l'ombre de ses...
« grands » contemporains Jean-Baptiste Lully, Arcangelo Corelli ou Heinrich Ignaz Franz Biber. Peut-être est-ce dû au fait qu'il ne reste de lui que relativement peu de musique, et essentiellement des œuvres instrumentales. Son œuvre et les pratiques d'exécution qui en découlent font la synthèse de trois styles et traditions au moins. Loin d'être une coïncidence, ce mélange des styles est précisément l'ambition principale de son esthétique personnelle. Il fut l'un des premiers à formuler explicitement et à maintes reprises de tels objectifs, et il les a magistralement réalisés. C'est peut-être justement pour cette raison qu'il devrait être considéré comme l'un des plus grands.
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- Armonico Tributo :
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